Une peinture hors du commun. La plus extraordinaire peut-être de son siècle. Et pour nous même de tous les siècles.
Un hiver comme on peut les aimer. Avec de la neige, avec des étangs gelés. Avec cette possibilité inouïe de patiner. Avec cette apparence de liberté. Ce bonheur aussi malgré qu'en d'autres temps et d'autres lieux la vie sera rude et sans pitié. Faut savoir oublier. Prendre ce que la nature vous offre malgré sa dureté. D'aucuns déjà alors se réjouissaient sans doute de l'hiver. Qui les éloignerait des travaux de la terre. Qui leur offrirait, enfin, des loisirs, alors que rien ne vous attend, que le soin aux bêtes et la traite. Matin et soir. Mais entre deux, on fait ce que l'on veut. Travailler ou s'amuser. Sans remords. Sans complexe.
Brugel nous livre un vrai hiver. Un hiver d'antan. Où la neige est enfin arrivée et où, quand on sera rentré, il fera si bon dans les maisons chaudes. Un hiver de rêve.
