Le Pour Tous naît en 1945, sauf erreur en février 1945. Allez chercher des informations sur nos grands hebdomadaires romands et vous ferez choux blanc! Comme quoi internet est loin de vous offrir ce que vous cherchez dans une multitude de domaines.
Au début de 1945, la guerre est loin d'être terminée. L'Allemagne résiste encore et le Japon reste muré dans une certitude qu'au final il l'emportera sur les USA. Vains rêves qui voient leur conclusion dans la destruction de deux villes par des bombes atomiques, Hiroshima et Nagasaki. L'horreur est descendue sur terre.
Le Pour Tous de 1945 témoigne donc de la fin des affrontements. Il ne s'attarde que peu sur les horreurs des camps de concentration ni sur les ravages des deux bombes et tout le reste. Les journalistes sont-ils mal ou peu informés, existe-t-il un consensus journalistique où l'on se doit, malgré les atrocités encore en cours, de préparer un avenir tout de même un peu plus brillant ? Il est vrai que l'on ne doit pas décourager les foules, les informer, certes, mais avec une certaine parcimonie, en respectant aussi certaines barrières. Techniques de toujours, de hier et d'aujourd'hui. On n'en sortira jamais.
Le Pour Tous de cette année 1945 offre néanmoins de pouvoir se replonger dans l'ambiance de l'époque mieux qu'avec aucun ouvrage historique consacré à ces événements. C'est ce que les gens d'alors lisaient alors qu'ils recevaient leur revue préférée. Nous sommes un peu là dans l'instantané et l'émotion est grande de tourner ces pages dont peu, en somme, à l'époque, ne vous offrent des scènes bucoliques!
