La voilà, la fin...
Celle des Charbonnières, l'ancienne capitale du vacherin désormais détrônée. Ce fut à la fin de 2016.
On revient ici en quelques mots sur l'histoire de cette laiterie ou fromagerie. On découvrira surtout ce qu'il en fut de l'une des toutes dernières fabrications de vacherin. Instant émouvant pour le photographe dont le père fut laitier en ces mêmes lieux, pendant 38 ans et qui se souvient des moindres détails non seulement du bâtiment tel qu'il se présentait alors, mais aussi des gens qui l'animaient comme aussi des fabrications que l'on y pratiquait.
Une laiterie, un monde. Chaud. A cause d'une chaudière et de la température à laquelle on porte le lait. Vivant, à cause de tous ceux qui y passent, les couleurs, et les clients, car autrefois, le local de fabrication était aussi celui de la vente. Emouvant. A cause de toutes ces odeurs. De lait, de petit-lait, de crème, de fromage, de vacherin, de sangle, de sel, de caillette, de séré, d'azi, et de bien d'autres encore.
Bref, une laiterie, ça vit. Mais aussi, et c'est là le plus regrettable, ça meurt aussi. Celle-ci avait été construite en 1834. Elle tire un trait sur ce long passé, 182 ans, tout de même, ça compte, et remet son tablier.
