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8. Un film documentaire sur le vacherin en 1957

Publié le 20 décembre 2011 dans Pour une histoire du vacherin Mont d'Or pas plus triste qu'il ne le faut!

En même temps que le film il fut établi toute une série de photos des différentes opérations conduisant un vacherin de la chaudière au couteau du dégustateur

Ce n'était pas la première tentative. Un premier film avait été produit au début de l'existence de la Centrale du vacherin Mont-d'Or. Pour l'heure cette copie n'a pas été retrouvée.
    Le film de 1957 avait des ambitions plus conséquentes. Avec en premier l'utilisation de la couleur. Intitulé "De main d'homme", il fut produit par le cinéaste A. Revel, de "Télépresse film", à Lausanne, avec des commentaires de J.-P. Macdonald, journaliste, que nous aurons très certainement encore l'occasion de rencontrer dans l'une ou l'autre de nos rubriques "vacherins".
    Ce film fut passé sur cassette il y a quelques années, ce qui devrait nous donner la possibilité de le découvrir, la tâche n'étant pas impossible de retrouver ce beau document sur ce support plus moderne. S'adresser à l'Interprofession du vacherin Mont-d'Or serait ici la première démarche à faire.
    On sera très certainement étonné, à revoir ce documentaire, de constater  à quel point, non seulement la vie a changé, mais aussi la manière de construire un film, et surtout de le commenter. On se souvient de ces voix "métalliques" de nos anciens bonimenteurs, qui se prenaient volontiers pour la crème en  qui concerne la manière de parler ce bon vieux français. Il fallait éviter tout accent, toute saillie, rester robotique sur toute la ligne. Alors que cela, par moment, nous emmenait à des lieues de distance du sujet dont on avait à parler.
    Mais comme il en était de même pour tous les documentaires, inutile de s'allarmer. C'était simplement une façon de faire que l'on ne pouvait pas éviter. 
    Aux Charbonnières le film se tourna bien naturellement chez Victor Golay, ami du gérant, et par ailleurs le plus gros producteur vaudois de cette pâte molle. Tout pour une promotion se passait alors chez lui, qui était en même temps le plus vieux commerce de vacherin du village encore en activité. Toute une époque!