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80. La fabrication des boîtes à Mont-d'Or, par l'abbé Jean Garneret

Publié le 03 janvier 2012 dans Pour une histoire du vacherin Mont d'Or pas plus triste qu'il ne le faut!

L'abbé Jean Garneret

    L'abbé Jean Garneret, qui n'est plus à présenter en Franche-Comté - voir à cet égard les différents site internet qui lui sont consacrés - ne nous en voudrait très certainement pas d'inclure en notre production ses études sur le vacherin Mont-d'Or. La connaissance ne doit-elle pas être diffusée, pouvons-nous dire l'un et l'autre ? Ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire de laisser au fond des tiroirs ou des bibliothèques des textes qui, remis à jour, pourront rendre service. Tel est bien celui-ci. 
    Notre admiration pour l'abbé Jean Garneret est totale. Il avait compris bien avant nous que tout ce qui touche au terroir, son passé surtout, se doit d'être conservé, mis en valeur, analysé, afin que les générations futures qui n'auront plus aucune attache réelle avec ce monde-là, sachent quand même  la manière dont leurs prédécesseurs avaient vécu.
    Avec cette fabrication de boîtes à vacherin ou à Mont d'Or française, nous tombons sur un atelier qui nous rappellera facilement celui du Loup Blanc aux Piguet-Dessous. C'est le même genre de machines un peu compliquées inventées par un mécanicien là aussi passionné par son métier. 
    Cette étude de l'abbé Garneret est à mettre en parallèle avec celle de Ombretta Berta, parue à la Société suisse des traditions populaires qui la précède de deux ans. On le constate donc, c'était le temps où l'on commençait à s'intéresser au vacherin, à sa fabrication, à toutes les branches annexes qui encadraient cette noble pâte molle.