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7. Pour une fois, un roman! Aline-Ali, par André Léo, Paris, 1869.

Publié le 21 décembre 2012 dans Taveyannaz, entrons dans la danse...

A chaque année son culte.

    Cette célébration de la mi-été, commune à tous les villages alpestres, est la plus pittoresque des fêtes agricoles. Tous ces villages, situés à des altitudes rigoureusement habitables pendant l'hiver, ont encore au-dessus d'eux d'immenses pâturages, que recouvre, aussitôt après la fonte des neiges, une herbe épaisse et aromatique. Alors les troupeaux, qui ont passé l'hiver abrités dans les étables du village, partent, sous la conduite des armaillis, pour le centre de l'alpage situé aux limites de la végétation, à quelques mille pieds plus haut. Là se trouve un groupe de chalets, bâtis en vue de la fabrication du fromage, et où les armaillis passent chaque année, loin de leur famille, les trois ou quatre mois de végétation et de soleil que la nature accorde à ces cimes.