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6. Protection de la nature, bilan d'une année.

Publié le 07 mai 2013 dans Sciences naturelles

Une Vallée que l'on souhaiterait éternelle dans sa beauté. Nous sommes ici aux Plainoz, magnifique région de la commune du Lieu d'où l'on domine une partie de notre haute combe.

    P.B. avec sa perspicacité, son bon sens, son insouciance quelque part, puisqu'il n'hésite jamais à fustiger ce que d'aucuns appellent le progrès où l'on voudrait voir  par exemple des télésièges arriver au sommet de chaque montagne, quiitte à tout défigurer  - mais c'est un fait, il est une partie de la population qui s'en fichera toujours éperdument de la nature, il suffit à cet égard de consulter notre presse locale - nature bonne à prendre, et surtout bonne à tout faire -. Il prend des risques, notre Pierre Baud. Mais en des temps en apparence plus démocratiques que les nôtres  et avec un rédacteur et propriétaire de la FAVJ qui n'est pas loin de penser comme son illustre correspondant, ceux-ci semblent acceptables. 
    Combien ces plus alertes, ces esprits cartésiens et surtout ces amoureux de la nature, nous manquent. Quel est notre désir, mais absolument vain, d'aller les rechercher pour qu'ils se manifestent à nouveau et alors que la destruction de notre environnement naturel prend chaque année des proportions plus grandes. Mais l'on a trouvé la parade. Il suffit de dire que nous avons la chance d'habiter une Vallée où la nature est encore vierge, où tout baigne à ce point de vue-là, et le tour est joué. 
    Sacré tout de passe-passe qui endort les plus vigilants qui finissent par y croire. Nous de même. Ronronnons donc, puisque qu'il n'y a aucun problème. 
    Reconnaissons-le, ce début des années soixante, correspond à un engagement dans le sens de la protection de l'environnement  magnifique. C'est ce qu'il faut comprendre des propos de ces intervenants qui ne veulent pas sacrifier ce qu'ils ont aimé au goût du jour. Ils ont des valeurs, solides, et ils y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, dignes héritiers du professeur Samuel Aubert qui, dès le début du XXe siècle déjà, avait lancé un processus de sensibilisation qui devait être porteur de fruits positifs. Mlaheurerusement ce grand courant de respect de notre cadre de vie naturel,  d'autant plus que Samuel Aubert, s'il reste un peu connu des anciens, n'est plus guère lu - excepté sur notre site - tend à se faire oublier. Il serait donc temps de relancer la vapeur.