Le fléau, outil universel.
Une épaisse couche de gerbes déliées recouvre l'aire ou pont de grange. Munis de leur fléau, les batteurs entrent en lice. On en compte de deux à six selon la largeur et la profondeur de la grange. Le patron, dans les petites exploitations, a tout profit à faire travailé côte à côte deux seuls batteurs. Alors les coups se succèdent plus rapides que si l'on frappe à trois de front. Dans ce dernier cas, un rythme agréable, ton, ta ta, ton, ta ta en résulte.
Opérations et bruits déjà d'un lointain passé.