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33. Pour fondre de plaisir

Publié le 24 décembre 2011 dans Pour une histoire du vacherin Mont d'Or pas plus triste qu'il ne le faut!

Ce vacherin que l'on assassine avec une délectation rare

    Si le vacherin était resté traditionnel dans sa consommation pendant des décéennies voire des siècles - une bonne tranche prise au couteau directement dans la boîte et le tour est joué - tout soudain, avec la prodigieuse inflation (on avait noté inflammation!)  de la gastronomie, comme si l'homme  soudain passait tout son temps à "bouffer", le vacherin se vit dégusté de manières diverses. On sait le succès du vacherin au four. On vous massacre le produit, mais puisque les gens aiment ça, pourquoi le leur refuser! Ici on procède de la sorte, c'est à dire que votre vacherin vous le martysez un max. Imaginez cela. Vous le piquez à plusieurs reprises, vous le noyez, certes ici dans  un Yvorne La Thibaude légendaire. Et puis,  comme si cela ne suffisait pas, vous le faite cuire 30 minutes au four. Nul ne saurait résister à un tel traitement.  Et surtout pas votre vacherin qui en pleure toutes les larmes de son corps!
    Santé quand même et bon appétit!