← Etudes diverses sur la Vallée de Joux

2. La Vallée de Joux de Samuel Aubert, Collection Trésors de mon pays no 36, photographies Max F. Chiffelle, Editions du Griffon, Neuchâtel, 1949.

Publié le 20 février 2012 dans Etudes diverses sur la Vallée de Joux

Illustration d'André Rosselet.

    C'était un très bel ouvrage dont la couverture avait été dessinée par André Rosselet. Par ce texte Samuel Aubert pouvait exprimer librement toute l'affection qu'il avait pour la Vallée de Joux et démontrer sa connaissance parfaite des lieux. Et tenez, puisque nous sortons d'une période de bise et de froid (février 2012), relisons ce texte: 
    "A cause de son altitude supérieure à mille mètres et de son orientation sud-ouest, le climat de la Vallée de Joux est rigoureux. D'abord, la bise s'y engouffre sans rencontrer d'obstacles et de son souffle glacial, la balaie dans toute sa longueur. Pendant les nuits hivernales, claires et calmes, le thermomètre peut descendre au-dessous de 30o. (Le 31 janvier 1888, on a même noté au fond du val le minimum extrême de -41o.) Les cuvettes dénudées de la région montagneuse sont de véritables "creux de froid", puisqu'à diverses reprises, des minima de -40o à -44o y ont été mesurés. Aussi la Vallée de Joux a-t-elle acquis la réputation de Sibérie du canton de Vaud, tout comme la Brévine dans le Jura neuchâtelois, celle de Sibérie de la Suisse".
    Et si le texte de cette plaquette que l'on trouve encore parfois chez les brocanteurs, est passionnant, les photos de Max F. Chiffelle sont de véritables "classiques" exprimant avec un très grand sens poétique toute l'âme de la région.
    Au final une production exemplaire qui figurait autrefois dans la plupart des bibliothèques combières.