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230. Deux ou trois pas dans Genève en novembre

Publié le 25 novembre 2021 dans Voyages

Mais asseyez-vous donc, M'sieu-dames les pestiférés!

    Genève, en novembre, ce n'est pas forcément gai. Et pourtant, une ville, ça peut se découvrir en n'importe quelle saison. Et qu'il fasse froid, et que les arbres aient perdu leurs feuilles, et qu'il y ait un grand couvercle gris sur la ville, qu'importe. On va un peu à l'aveuglette, ce qui est la meilleure des choses pour découvrir quelques recoins cachés d'une ville. On musarde, comme on dit. Et bien sûr l'on zieute ces immeubles, des vieux, des neufs, des beaux, des laids. de tous les styles possibles. Chose étrange, parfois, le laid est beau! Et le beau presque laid. Tout au moins selon certains de nos critères. 

    C'est un samedi. La plaine ou la place de plainpalais est hantée par des brocanteurs et brancoteuses frigorifiés. Que pourrait-on trouver parmi cet invraisemblable fourbi ? Tout et rien. Avec en prime le charme de voir ce qu'une société peut laisser derrière elle en fait de vieilleries. Faites votre choix, y en aura pour tout le monde. Là on est comme Tintin, on admire deux maquettes de bateau. Elles n'ont cependant qu'une toute petite parenté avec la Licorne. On n'achète donc pas. 

    Genève, un samedi, un de plus. La grande ville n'est certes pas gaie. On ne dirait pas que dans un mois c'est Noël. Et les voitures, dans les rues  là où elles passent, sont nombreuses, comme d'habitude, comme toujours. Y a vraiment pas rien que des piétons qui musardent, dans G'nève!