C'est du tonique!
Promenade au hasard dans la ville de Neuchâtel. Entre deux trains. Et ce que l'on découvre, outre la beauté classique des immeubles des temps passés, dans un calcaire jaune du meilleur alloi, outre la laideur de certains bâtiments modernes dont il eut été plus sage de laisser les projets au fond des tiroirs, mais non, ils existent; ce que donc l'on découvre, ce sont ces fresques originales peintes sur les murs. Ici où là, dans le bas d'une façade, au fond d'une encoignure.
De telles oeuvres interrogent. Elles font aussi que cette ville peut-être quelque part un musée à ciel ouvert qui ne devrait laisser personne indifférent. Et pourtant la foule passe, s'écoule, et ceux qui la forment semblent indifférents. Peut-être, pour certains, ces belles oeuvres, ne les auraient-ils déjà que trop vues ?
