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1. Paul Bonard nous parle des fontaines de la Vallée de joux et des tailleurs de pierre de Vaulion.

Publié le 17 août 2012 dans Les fontaines de la Vallée de Joux

L'Abbaye, la fontaine "d'en bas".

    On parlait précédemment de M. Paul Bonard et de sa contribution à l'histoire des fontaines de la Vallée de Joux. Reconnaissons ici la qualité impressionnante de son travail sur l'ensemble des fontaines du canton. Il est bien certain que dans cet ouvrage magnifique, il ne s'est que peu attardé sur nos fontaines. La raison en est simplement qu'il en existe une quantité prodigieuse dans nos régions, et que bien souvent les fontaines de plaine, reconnaissons-le, sont plus impressionnantes que les nôtres, et souvent aussi plus belles. Il n'est que d'aller à Vaulion pour s'en rendre compte. Il est vrai aussi que ce village est la patrie des tailleurs de pierre, et que ce serait bien tristes que ces exceptionnels artisans n'aient pas oeuvré pour leur propre village.
    En plaine, les exemples de fontaines absolument merveilleuses, sont légion.
    Revenons à nos montagnes où l'on peut découvrir avec un peu de stupeur, que si la plupart de nos villages firent appel à ces professionnels de Vaulion, il existe au moins une de nos collectivités, celle des Charbonnières pour ne pas la nommer!, qui ne fut jamais fichue dans un passé quelque peu lointain, de mettre à son budget la façon ne serait-ce que d'un seul beau bassin de pierre qui aurait non seulement pu rendre d'inappréciables services, mais aurait aussi été un ornement de l'une ou l'autre de nos places. Ce regret tenace est peut-être à l'origine de cette rubrique, car ce que l'on ne possède pas, on est obligé d'aller le chercher ailleurs.  Le manque offre aussi de devenir plus sensible peut-être à ce que l'on découvre en d'autres lieux.
    Mais retournons à Paul Bonard qui nous livre ici quelques considérations sur nos fontaines, autant sur celle de calcaire, les plus belles, oeuvres des fonteniers, si tels on les appelle, de Vaulion, et celles de granit, taillées par les frères Pironi, assurément d'origine italienne, du Piémont c'est à croire, où les carrières sont innombrables et où en conséquence les professionnels de la pierre courent les rues.