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17. Cher oncle William

Publié le 21 décembre 2011 dans Pour une histoire du vacherin Mont d'Or pas plus triste qu'il ne le faut!

Maison dite "Chez Will" aux Charbonnières, dans les caves de laquelle William Rochat officiait, affineur de son métier.

   William Rochat, de la grande famille des Titouillon, l'une des mieux implantées du village des Charbonnières sur le plan vacherin, décéda à l'âge de 72 ans, le 17 juillet 1967. Il habitait au dernier étage de la grande maison "Will", à deux pas de la boulangerie. Il menait son commerce d'affinage dans les caves de la dite maison. Un mordu de plus!
    Mais voilà, avec ces sacrés vacherins, la vie n'était pas toujours toute rose. Pour preuve le texte que vous allez découvrir ici et qui vous montrera le revers de la médaille, quand le temps reste au beau fixe, et qu'il fait si chaud que plus personne ne veut de votre marchandise.
    Pour une production qui ne donnait pas toutes les satisfactions voulues, on disait autrefois: qui n'est pas de recette. Nous autres employions des expressions plus directes, comme: cofia, cassibraille, deuxièmes (entendez par là des deuxièmes choix), méclette (quand elle était trop claire), de la triste marchandise, quoi, ou même, de la toute triste marchandise!
    Un vocabulaire spécial "vacherin", qui avait bien fait sourire en son temps Charles-Hector Nicole,  n'avait malheureusement pas pu être intégré dans son dictionnaire parce que trop "professionnel"!