L'hebdomadaire romand Lectures du foyer, dans ses numéros de 1944, témoigne des événements capitaux de ces mois de libération. On le sait, rien ne sera rose après les événements, néanmoins, pour quelques jours, on peut laisser éclater sa joie de voir le pays enfin délivré de l'occupation allemande. On peut croire à nouveau que la vie puisse être possible sans uniformes, et surtout sans bottes!
Les occupants, les nazis, aidés et soutenus par l'armée ordinaire qui se mouille à fond dans l'aventure malgré ce que l'on a bien voulu dire à son égard pour l'excuser, tous ceux-là qui pouvaient croire, insensés qu'ils étaient, à une civilisation nouvelle où le seul mot d'ordre serait la force, la torture, le meurtre, idéaux pervertis et qui, naturellement, n'avaient aucune chance de pouvoir survivre au-delà de quelques années.
L'incompréhension totale d'une guerre qui devait pénaliser tout le monde, sauf peut-être les marchands d'armes, voire les banquiers. Car dans les grands événements de 39-45, chose assez étrange, le poids de la finance internationale, USA y compris, n'est pas souvent évoqué. Historiens, il y a encore du boulot en vue pour éclaircir vraiment tout cela!
