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14. L'Echo du Risoud des Charbonnières, société chorale fondée en 1896, avec cessation d'activité en 1955.

Publié le 21 septembre 2012 dans Sociétés

Diplôme de membre de l'Echo du Risoud, pièce magnifique. A encadrer!

    Il y avait l'Echo du Risoud, société chorale de Derrière-la-Côte, comme il y avait aussi l'Echo du Risoud, société chorale des Charbonnières. Elles purent exister en même temps.
    Nous traitons ici de l'Echo du Risoud des Charbonnières. Son activité fait suite à celle de la Lyre, autre société chorale dont les activités cessent avant la fin du XIXe siècle.
    L'Echo du Risoud eut à répéter et à donner ses soirées pendant près de quarante ans au collège du village, locaux bien modestes pour accueillir une société de peut-être plus de trente membres et la foule des assistants s'entassant sur des bancs ou autres sièges de fortune. En plus, on donnait en deuxième partie des pièces théâtrales. C'était donc un tour de force que de loger autant de monde dans une salle d'école.
    On respira mieux dès que le village se fut doté d'une Grande salle, avec la traditionnelle scène où se produiraient dorénavant les différentes sociétés de l'agglomération.
    L'Echo du Risoud était certes connu pour ses chants populaires, tout autant par les pièces de théâtre qu'il ne manquait jamais d'offrir à un public ravi de voir sur les planches certains de ses contemporains. On riait à gorge déployée du jeu d'acteurs parfaitement à l'aise dans leur rôle et qui savait outrepasser la vie locale en se coulant dans la peau de citoyens ou citoyennes peu ordinaires, dans tous les cas facétieux ainsi que le veut l'usage.
    C'étaient là des soirées où l'on s'amusait, quitte à transpirer à grosses gouttes tant il y avait du monde. Le rire excuse tout!
    L'Echo du Risoud, en 1955, devait céder sa place à un Choeur-Mixte.
    Son histoire complète, grâce à ses archives sauvées de l'oubli serait à faire. Car il ne faut pas oublier non plus l'ambiance toute particulière qui règnait lors des courses annuelles. Où malheureusement parfois, plutôt sur la fin, on se plaisait plutôt derrière un verre qu'à visiter du pays!