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138. Niagara

Publié le 17 avril 2013 dans Voyages

Ô mythiques chutes du Niagara !

    Nous n'irons probablement jamais aux USA, les autres se chargeant suffisamment de polluer la planète sans que nous nous y mettions à notre tour. Par conséquent nous ne verrons pas "de visu" ces fabuleuses chutes du Niagara. 
    Elles nous ont été révélées, mieux encore que par les photos que l'on découvrira plus loin, par le film Niagara, avec pour actrice notre chère amie Marylin Munroe qui y interprète le rôle de la garce qu'elle fut très certainement en diverses circonstances, star jusqu'au bout des ongles et trouvant tous les prétextes pour conforter son statut, le premier, celui d'arriver souvent en retard sur le plateau de tournage ! 
    Un rôle qu'elle joue à la perfection, preuve que sa personnalité, et quand bien même elle aurait pu s'en défendre, n'est pas si éloignée que ça de celle de cette croqueuse d'hommes, blonde comme jamais, aguicheuse, insupportable pour tout dire et qui le paiera d'une manière bien cruelle. 
    Personne n'oubliera, dans ce film, le bruit lancinant du carillon de la tour proche des chutes, ni non plus celles-ci dans le déversement bruyant et éternel de leurs quantités prodigieuses d'eau, comme si rien ni personne, même pas Dieu le père, pourrait faire qu'un jour ce flot continu puisse s'arrêter. 
    Fabuleuses chutes du Nagara, pour les Américains, et les Canadiens aussi on le suppose, but pour les nouveaux mariés qui peuvent convoler en justes noces dans le bruit proche ou lointain de ces chutes parmi les plus belles du monde. Tout là-bas, et depuis longtemps déjà, est fait pour attirer des foules de touristes qui débarquent par cars pleins. Site touristique qui n'est pas près de pâlir, l'homme aimant à se donner ces grands frissons offert par une nature sauvage avant qu'il ne rejoigne avec délices une nature plus domestiquée, qui n'est autre que la jungle des grandes villes où l'on troquera la pure beauté d'un environnement extraordinaire, contre le gris et la poussière de rues surchargées de circulation, méli-mélo incroyable de mécaniques diverses cherchant leur voie dans un vacarme infernal, 
    Niagara, un nom probablement d'origine indienne, l'eau des grands lacs se déverse ici-même dans un fracas perpétuel pour aller recréer la rivière sous-jacente qui, cette fois-ci, selon ce que nous croyons, pourra vous conduire sans problème et sans rupture à la mer. 
    On devine la surprise et l'extase des premiers hommes qui vinrent à passer par là et qui découvrait donc pour la première fois l'un des sites les plus remarquables de l'univers. A ne jamais l'oublier. Cette plaquette, du début du XXe siècle, ne sera qu'une timide évocation de ces chutes extraordinaires.